Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 053, 1861.djvu/727

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la plus extérieure de la secondine, couche formée de cellules très-longues, étroites, parallèles entre elles.

3° Une mince membrane entièrement celluleuse, blanche, d’aspect spongieux, qui est le reste de la partie parenchymateuse de la secondine.

4° Une membrane légèrement jaunâtre enveloppant la graine depuis sa base jusqu’à une petite distance de son sommet où elle est interrompue par un sillon circulaire. La petite calotte supérieure ainsi réservée tranche par sa couleur d’un blanc «laiteux et son aspect lisse sur le reste de la graine : le tout rappelant grossièrement certaines variétés de glands en grande partie renfermés dans leur cupule. Cette cupule membraneuse représente ce qui reste du nucelle revêtu du réseau vasculaire chalazien très-développé. Le gland embrassé par cette cupule est l’albumen, dont la partie émergente forme, comme nous le dirions tout à l’heure, une petite calotte lisse et blanche.

5° L’albumen.

>• 6° L’embryon.

« Tels seront donc, à de très-légères modifications près, le nombre, la nature et le sens morphologique des diverses parties constitutives d’une graine de ricin parfaitement mûre. II y trente-quatre ans, au reste, M. Adolphe Brongniart, dans le Mémoire que nous avons déjà cité, attribuait très-exactement à la graine que nous venons d’analyser « un testa membraneux, un tegmen fibreux et crustacé, une membrane périspermique (parenchyme de i’au ; ande réduit à une membrane mince) et un endosperme charnu autour de l’embryon, »

PHYSIQUE GÉNÉRALE. — De l'action de la pile sur les sels de potasse et de soude et sur les alliages soumis à la fusion ignée ; par M. Gérardin (Extrait par M. Pelouze.)

« M. Gérardin vient d’entreprendre au château de Dampierre, dans le laboratoire et aux frais de M. le duc de Luynes, une longue suite d’expériences sur i’électrolysation des sels et des alliages soumis à la fusion ignée. Nous ne pouvons citer ici que les principales conclusions de ce travail, et quelques expériences simples et faciles à l’appui de ces conclusions.

« i° Dans la décomposition électrolytique des sels de potasse et de soude soumis à la fusion ignée, l’oxygène seul se porte au pôle positif, les deux radicaux de l’acide et de la base se rendent au pôle négatif.

Si dans un creuset renfermant du borax en fusion, on plonge les rhéo- 97-