Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 057, 1863.djvu/584

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les Poissons cartilagineux, de celui en particulier de la famille des Raies. Il se rapproche également des Reptiles par l’affaissement du lobe optique et l’unité de cet organe, toujours double et si fortement développé chez les Poissons osseux et cartilagineux ; parle volume considérable de la glande pinéale, si exiguë dans la classe des Poissons, qu’à peine peut-on en constater l’existence sur plusieurs familles ; enfin par la forme des lobes cérébraux, qui est toute erpétologique.,

En second lieu, sur les côtés et à la base, l’encéphale du Lepidosiren annectens offre une moelle allongée plus ichthyologique qu’erpétologique. Le caractère ichthyologique est produit en partie par les cordons pyramidaux antérieurs qui, entre-croisés inférieurement, se divisent en haut en simulant un faible rudiment du corps trapézoïde des Mammifères ; il est produit surtout par le volume des corps olivaires, volume qui rappelle celui des Raies et des Poissons électriques.

En troisième lieu, le volume de l’hypophyse du Lepidosiren annectens est un fait ichthyologique qui rappelle celui de ce corps chez la Raie bouclée, le Congre, la Morue, le Turbot, etc. Il en est de même, malgré leur extrême petitesse, de l’isolement des tubercules optiques.

Quant à la fusion et à l’isolement des couches optiques, quant au pédicule de matière grise qui rattache les lobes cérébraux à ce ganglion unique, ce sont des faits exceptionnels qui, à raison de leur étrangeté, ont besoin d’être confirmés par l’examen de l’encéphale de ces animaux.à leur état adulte. »

MÉMOIRES LUS.

PATHOLOGIE. — Des conditions météorologiques de la fièvre puerpérale ;

par M. A. Espagne.

(Commissaires, MM. Serres, Andral, Rayer.)

M. Espagne rapporte six observations de fièvre puerpérale, recueillies à Montpellier, comparées à l’état météorologique de l’atmosphère.

Il regarde l’influence de la pluie et des vents humides comme très-active dans la production de cette maladie,

Les cas les plus graves ont été observés pendant les mois où l’atmosphère a été le plus humide. Outre la fièvre puerpérale proprement dite, toutes les maladies caractérisées par un défaut de réaction (diphthérie, érysipèle des nouveau-nés, phlegmon diffus, infection purulente, etc.) sont