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J’ai aussi essayé de traiter la masse contenant l’acétate supposé, avec une solution alcoolique de potasse, mais je n’ai obtenu par ce procédé que des produits unpurs et plus ou moins décomposés. Ces recherches ont été faites au laboratoire de M. Wurtz. »
chimie organique. — Dérivés de la rosaniline ; par M. Hugo Schiff.
« Dans une Note précédente (Comptes rendus, t. LXl, p. 45), nous avons décrit quelques produits de l’action des aldéhydes œnanthique et benzoique sur la rosaniline, savoir :
Rosaniline triœnanthique.
(H -)
Rosaniline benzylénique.
Les aldéhydes de la série des acides gras forment également des composes analogues a la rosaniline benzylénique, mais par l’action directe de ces aldéhydes on ne parvient pas à obtenir ces dérivés à l’état de pureté et ce n est que dans ce dernier temps que nous avons trouvé la méthode pour les préparer. Le point de départ est le sulfite de rosaniline, sel cristallisé qu on obtient directement avec l’hydrate de la base, et qui possède toutes les propriétés physiques et chimiques des autres sels de rosaniline
Ce sulfite se dissout facilement dans l’acide sulfureux aqueux et la solution jaune renferme le sel, en partie sous forme de sel de leucaniline, en partie sous forme de polysulfite de rosaniline incolore et incristallisable Le sulfate de rosaniline ne se combine pas directement avec les aldéhydes et d, ffere en cela des sulfites d’aniline, de toluidine, etc. Mais si l’on agite une solution sulfureuse diluée, soit de sulfite, soit de tout autre sel de rosaniline, avec quelquesgouttes d’un aldéhyde, alors il se dégage de l’acide sulfureux, la solution se colore d’abord en rouge, puis en violet, et peu à peu il se forme un précipité constitué de petites écailles cristallines d’un violet cuivre. Les aldéhydes agissent aussi sur les solutions aqueuses non sulfureuses des sels de rosaniline, mais, abstraction faite de la solubilité faible de beaucoup de ces sels dans l’eau pure, la circonstance que les aldéhydes peuvent
