Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 078, 1874.djvu/1463

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par a la valeur correspondante de — m, on a, >ouv le temps cherché,

Si donc on désigne par t la durée - d’une demi-révolution de l’ellipse,

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PHYSIQUE. — Elude des radiations solaires (suite) ; par M. P. Desaixs.

<c Dans les séances précédentes, l’Académie a reçu plusieurs Communications relatives au rayonnement solaire ; comme depuis plusieurs années je m’occupe de la même question, je demande la permission d’indiquer rapidement quelques-uns des résultats que j’ai obtenus et la direction dans laquelle je poursuis ces études. L’appareil que j’emploie le plus souvent est l’appareil thermo-électrique de MM. Nobili et Melloni : seulement je lui ai donné une forme commode pour le service que je lui demande. La pile est formée de quatre éléments seulement. Elle est logée au fond d’un Inbe de gulta-percha, et peut à chaque instant être dirigée vers le Soleil. Le galvanomètre est construit de façon à pouvoir être facilement transporté (voir Comptes rendus, séance du 29 novembre 186g).

Avec ces dispositions rien n’est plus simple que de suivre pendant toute la durée d’une journée les variations que subit en un même lieu l’intensité de la radiation solaire. Il était bon toutefois de s’assurer que la sensibilité de l’appareil thermo-électrique n’éprouve pas de changement notable par suite des changements de température auxquels il est forcément soumis, pendant une série d’observations qui peut durer plus de douze heures. Des expériences directes m’ont prouvé que ces changements de sensibilité ne sont pas à craindre dans les conditions où l’on opère.

Mais, de ce que la sensibilité de l’instrument reste constante pendant la durée d’une journée, on ne peut pas conclure qu’elle soit encore la même à huit ou quinze jours de distance. Il faut donc avoir un moyen de constater les changements possibles et d’en mesurer la grandeur.

Pour cela il suffit de comparer de temps à autre l’action du Soleil sur le thermomultiplicateur à celle qu’il exerce siu- un thermomètre placé dans des conditions identiques à celle où se trouve la pile elle-même.

La vitesse initiale du réchauffement qu’éprouve le thermomètre au moment où il commence à recevoir les rayons est toujours proportionnelle à l’action impulsive donnée au même instant à l’aiguille du thermomultiplicateur, et elle peut, comme cette dernière, mesurer l’intensité de la