Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 121, 1895.djvu/1130

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Soit alors (.r, y et z étant de nouvelles variables)

Un théorème bien connu de M. Weierstrass permet, au point de vue des recherches qui nous occupent, de remplacer le polynôme fj par l’ex-.

pression

zKj-hhj(œ 9 y), hj(o t o) = o,

Ky= const., hj développement holomorphe.

Une dernière © 2 est alors le cône ayant pour sommet le point R, de coordonnées R y, et pour directrice l’ensemble des fondamentales fournies

par le cas à deux variables

? lj=hj(x, y).

J’ai trouvé aussi quel itinéraire W doit suivre le point £ pour que tende vers un point donné d’une © 2 ou <& K donnée. Par exemple, si W est

la courbe

a ? = s« ï +...), y=z(T +...)

avec P (a, t, i) ^ o et une au moins des pj(<s, t, i) ^ o, Ç tend vers un point de la <© 2 fournie par la formule (i). Si p (c, t, t) = o, l tend vers un point de la (&> 2 fournie par la formule (2), etc., etc.

Disons qu’un point fondamental est un zénith, si son image comprend au moins une <§ 2 ; un nadir, si son image ne comprend rien que des <ê t.

Alors les zéniths sont toujours en nombre fini ; en d’autres termes, si T c a une courbe fixe g, un quelconque des go points de g est un nadir.

Rien n’est à changer aux propositions ci-dessus (sauf en ce qui concerne le nombre fini des zéniths) lorsque les fj ne sont plus des polynômes, mais des développements holomorphes avec/, (o, o, o) = o,

J’ai donc résolu le problème proposé relativement aux variétés à trois dimensions, non seulement unicursales, mais aussi algébriques. »


PHYSIQUE. — Nouvelles propriétés des rayons cathodiques
J. Perrin, Notes aux comptes-rendus de l’Académie des Sciences, 1895

I. On a imaginé deux hypothèses pour expliquer les propriétés des rayons cathodiques. Les uns, avec Goldstein, Hertz ou Lenard, pensent que ce phénomène