motrice de la pile du circuit récepteur peut être diminuée jusqu’à la force électromotrice d’un élément Leclanché et même d’un élément Daniell.
Ces différents effets ont été constatés avec des électrolytiques dont la pointe positive avait , , de millimètre de diamètre.
J’ajoute une observation que j’ai faite il y a longtemps déjà. L’intensité du son au téléphone, pour une transmission donnée, est très notablement accrue, indépendamment de toute élévation de température ou de toute agitation, quand on introduit dans le circuit récepteur deux électrolytiques en série au lieu d’un seul. On augmente en même temps le voltage de la pile du circuit.
Note de M. P. Langevin, présentée par M. Mascart.
1. Le très grand intérêt théorique présenté par les phénomènes de mouvement
brownien a été signalé par M. Gouy ([1]) : on doit à ce physicien
d’avoir formulé nettement l’hypothèse qui voit dans ce mouvement continuel
des particules en suspension dans un fluide un écho de l’agitation thermique
moléculaire, et de l’avoir justifiée expérimentalement, au moins
de manière qualitative, en montrant la parfaite permanence du mouvement
brownien et son indifférence aux actions extérieures lorsque celles-ci ne
modifient pas la température du milieu.
Une vérification quantitative de la théorie a été rendue possible par M. Einstein ([2]), qui a donné récemment une formule permettant de prévoir quel est, au bout d’un temps donné le carré moyen du déplacement d’une particule sphérique dans une direction donnée a ; par suite du mouvement brownien dans un liquide, en fonction du rayon a de la particule, de la viscosité p. du liquide et de la température absolue Cette formule est
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où est la constante des gaz parfaits relative à une molécule-gramme et