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SÉANCE DU 14 MARS 1910.

M. le Secrétaire perpétuel signale, parmi les pièces de la Correspondance :

1o Une brochure intitulée : Quelques lettres inédites d’André-Marie Ampère, par M. Ernest Jovy ;

2o Plusieurs brochures relatives à diverses questions de Sciences naturelles, par M. Carlos-E. Porter, et plusieurs fascicules de la Revista Chilena de Historia natural (1908 et 1909), dirigée par le même auteur. (Présenté par M. Edmond Perrier) ;

3o La copie d’un manuscrit de Lebrun, frère du Consul et architrésorier de l’Empire, intitulé : Réponse d’un cultivateur aux officiers municipaux de sa commune, qui lui avaient demandé un plan d’éducation. (Présentée par M. Edmond Perrier, au nom de M. Lagorsse, époux de l’arrière-petite-fille de l’auteur).


ASTRONOMIE. — Sur les atmosphères absorbantes et les éclats intrinsèques de quelques étoiles. Note de M. Charles Nordmann, présentée par M. Maurice Hamy.

I. On manquait jusqu’ici de données sur les éclats intrinsèques des divers types d’étoiles. En utilisant mes résultats relatifs aux températures effectives des étoiles, j’ai obtenu sur ce sujet quelques précisions nouvelles que je me propose de résumer dans cette Note.

Soient et les températures effectives du Soleil et d’une étoile, et les éclats intrinsèques qu’auraient respectivement ces deux astres s’ils étaient rigoureusement assimilables à des corps noirs, et que j’appellerai éclats intrinsèques effectifs (par analogie avec l’expression de températures effectives). Je poserai

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Or comme je l’ai montré récemment, la loi expérimentale d’après laquelle l’éclat global d’un corps incandescent varie en général comme l’intensité de la longueur d’onde du maximum de luminosité (0m,54) est applicable au Soleil et aux étoiles (ce Volume, p. 448). On a donc, en appliquant la loi de Planck :

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