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SÉANCE DU 22 DÉCEMBRE 1913.

sation plus parfaite des milieux nutritifs par les bactéries qui y végètent par suite, soit d’un contact sans cesse renouvelé entre elles et les matières nutritives qu’elles utilisent, soit d’une répartition différente des produits toxiques qu’elles sécrètent et qui, au. lien de s’accumuler autour d’elles, de diffuser lentement et d’annihiler leur faculté d’assimilation, sont alors, au fur et à mesure de leur production, plus intimement mélangés à la masse.

Quoi qu’il en soit, il résulte de ces recherches que le mouvement exerce une action biologique favorable aussi bien sur les microbes que sur les êtres plus complexes et que cette action est susceptible d’être utilisée en bactériologie, au moins quand il s’agit d’obtenir des récoltes plus abondantes de corps microbiens.

Des recherches ultérieures diront si cette action est également favorable à la production des toxines.

CHIMIE BIOLOGIQUE. — Zinc et « Sterigmalocystis nigra ». Note de M. Hexri Coupix, présentée par M. Gaston Bonnier.

En 1 903, j’ai eu l’honneur de présenter à l’Académie une Note de laquelle il résultait que, contrairement à ce qu’avait dit Raulin en 1870, Je zinc n’était d’aucune utilité pour le Slerigmatocyslis nigra. Depuis, M. Javillier a publié un très beau travail (1908), duquel il semblait résulter que mes expériences étaient inexactes quant à leurs conclusions, Je zinc, d’après ses résultats, favorisant le développement du Slerigmatocyslis. M. Javillier émettait l’hypothèse que, dans mes cultures, j’introduisais inconsciemment du zinc, soit par les produits chimiques employés, soit par le verre lui-même. Récemment (3 novembre 1913), M. Charles Lepierre est arrivé à des conclusions identiques aux miennes sur l’inutilité relative du zinc : il opérait avec des fioles renfermant une épaisseur très notable de liquide de culture, tandis que, dans les expériences de M. Javillier, il n’y avait qu’une hauteur faible de liquide par rapport au volume du bain de culture : là, d’après M. Lepierre, réside la différence des résultats obtenus par M. Javillier et par lui.

J’ai, depuis, repris cette question et, faisant les mêmes calculs que M. Lepierre, je suis arrivé à cette conclusion que, dans mes ballons de culture, le rapport du volume du.liquide employé à la demi-somme des bases de ce même liquide était égal à 4,4. Le fait était à noter, bien qu’au-