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Méthane bibromé CH2Br2. — Il est nettement plus transparent que le bromoforme. Pur, sous 1 mm d’épaisseur, il laisse passer les radiations jusqu’à λ = 274 et jusqu’à λ = 308 sous 80 mm. La dissolution à 1/1000 est transparente jusqu’à λ = 240 pour 5 mm et λ = 260 pour 80 mm ; sur aucun spectrogramme nous n’avons observé d’absorption sélective.

En résumé : 1o  la bande caractéristique du brome en dissolution λ = 295 à 248 ne se retrouve dans aucun des dérivés bromés du méthane ;

2o  Ces composés sont d’autant plus transparents pour les radiations ultraviolettes qu’ils renferment moins de brome ;

3o  Chaque dérivé bromé est moins transparent que le dérivé chloré correspondant, examiné dans les mêmes conditions de concentration et d’épaisseur.

Limite de transmission des radiations ultraviolettes
en fonction des épaisseurs.
Épaisseur
en millimètres.
CBr4
solution à 1/[illisible].
CHBr3 pur. CH2Br2 pur.
1 » 310 274
2 » 318 280
3 » 319 284
5 » 322 287
10 375 325 291
20 340 338 294
30 absorpt. complète. 340 297
50 » 344 302
70 » 355 305
80 » 355 »

CHIMIE PHYSIQUE. — Sur la densité du gaz acide bromhydrique. Contribution à la révision du poids atomique du brome. Note de M. E. Moles, présentée par M. Charles Moureu.

1. Dans une Note récente[1] nous avons communiqué les résultats de nos mesures sur la densité du gaz bromhydrique préparé par deux méthodes différentes ; à ce propos nous avons fait remarquer que le gaz obtenu par l’action du brome sur la naphtaline avait donné des valeurs trop faibles. Nous avons repris dans la suite la préparation du gaz BrH dégagé à froid

  1. E. Moles, Comptes rendus, t. 162, 1916, p. 686.