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Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 179, 1924.djvu/514

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514 ACADÉMIE DES SCIENCES.

niaqûe formée dans les cultures y sont exprimés en milligrammes pour 100™ 3, déduction faite des traces d’azoté ammoniacal préexistant dans les témoins.

Il convient de remarquer que la tyrosine se prête assez mal à ce genre d’expérience, en raison de sa faible solubilité. L’àmmonisation de son azote n’est cependant pas douteuse. D’autre part, les cultures qui la renferment sont devenues roses dans presque tous les cas, et rôugè foncé avec les organismes n os 3 et 7. Ces colorations sont l’indice d’une production de tyrosiriase que j’ai déjà signalée (’).’

Conclusion. — Le phénomène de l’àmmonisation de l’azote aminé "sous l’action des microsiphonées étant établi dans sa généralité, l’examen du tableau ci-dessus montre, en outre, que les acides aminés étudiés ne sont pas attaqués avec une égale facilité par tous les organismes du groupe.

Il semble exister une adaptation assez nette de certaines espèces à certains de ces acides, et l’on peut présumer que cette adaptation est en rapport avec la nature des produits carbonés ternaires qui résultent de la aésamiiiation.

MÉDECINE EXPERIMENTALE. — Su ?’ l’hérédité de l’immunité acquise. Note de M. S. Metaènikov, présentée par M. Roux.

Quoiqu’il existe un très grand nombre de travaux consacrés à cet intéressant problème, nous ne pouvons pas dire qu’il soit résolu définitivement. Tandis que les uns trouvent que l’immunité acquise est héréditaire et peut être transmise aux descendants (ChaUveau, Ârloing, . Cornevin et Thomas, Tizzoni et Centanni), les autres le contestent et démontrent, par des expériences bien établies, que la transmissibilité des caractères acquis n’est pas possible (Lôffler, Ehrlich, Remlinger, Vaillard, Dieudonné, Kreidl et Mand, etc.). Tous ces auteurs adoptent les conclusions d’Ehrlich qui, dans un travail célèbre sur les souris immunisées contre la Ricine, l’Abi-me et la Robine, à démontré que cette immunité->acquise est transmise seulement par la mère et non par le père. C’est pourquoi il pensé que l’idioplasme de la cellule génitale n’est pas capable de transmettre l’immunité acquise. Quant à l’immunité transmise par la mère, il faut là considérer comme une immunité passive, car les anticorps peuvent traverser le placenta et même être absorbés avec le lait.

(*) Comptes rendus, t. 178, igaij, P- 89^. ’