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CHIMIE PHYSIQUE. — Influence de la valeur de l’allongement réalisé au cours de tractions successives, suivies de vieillissements, sur la limite élastique et le module d’Young d’un acier doux. Note [1] de M. Jean Galibourg, présentée par M. Léon Guillet.

Après écrouissage par traction, la loi de proportionnalité des efforts et des allongements, énoncés par Hooke, ne se vérifie plus. Un vieillissement à la température ordinaire ou à température modérée, rétablit la proportionnalité pour l’acier et le nickel.

En poursuivant l’étude de ce phénomène [2], j’ai cherché à déterminer s’il se manifestait encore quand on avait fait subir à l’acier, par simple traction, l’écrouissage maximum compatible avec la nature du métal.

Première série d’essais. — Cinq éprouvettes d’acier doux ont été tirées sur une machine de traction, de façon à produire des allongements variés, suivis de vieillisements de 10 minutes à 165°-170°, dans les conditions suivantes :

Conditions de traction.

N° d’éprouvettes.

1…… Allongement jusqu’à la rupture (A = 20,5 pour 100 hors striction), vieillissement et deuxième traction

2…… Allongement de 10 pour 100, vieillissement et deuxième traction

3…… Série d’allongements de 5 pour 100, chaque traction étant suivie d’un vieillissement

4…… Série d’allongements arrêtés à la fin du palier de la courbe de traction, chaque traction étant suivie d’un vieillissement


Le tableau suivant donne pour chaque traction la valeur de la limite élastique apparente et de l’effort maximum auquel chaque traction a été arrêtée. Ces deux caractéristiques sont rapportées à la fois à la section initiale avant la première traction et à la section initiale au début de chaque traction partielle.

  1. Séance du 21 novembre 1932.
  2. Comptes rendus, 190, 1930, p. 168 ; 194. 1932, p. 1635.