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b. Cette tension reste ensuite constante ou diminue très lentement jusqu’à un minimum (200 volts plus bas au maximum) ;

c. S’il y a eu minimum, la tension remonte ensuite à une valeur d’extinction ; sinon la valeur d’extinction est égale à la valeur constante d’entretien.

Intensité. — 1o L’intensité reste nulle pendant la première période d’établissement de la tension ;

2o. Dans le même temps que la tension passe de la valeur disruptive à zéro, l’intensité atteint une valeur maximum de l’ordre de 10 mA ;

3o. Pendant la période d’entretien : a. l’intensité, partant de la valeur maximum de la décharge disruptive ou d’une valeur un peu inférieure, croît régulièrement ; b. elle atteint un maximum de l’ordre de 30 à 50 mA qui précède de peu le minimum de la tension d’entretien (pour la pression de 7mm, la période d’entretien commence par quelques oscillations en tension et en intensité, très rapidement amorties) ; c. après le maximum d’intensité, le courant décroît jusqu’à zéro et reste nul tant que la tension n’a pas repris une valeur suffisante pour qu’il y ait une nouvelle décharge disruptive.

Aspect de la décharge. — Pour les pressions employées, la partie lumineuse n’occupait qu’une très faible partie des électrodes dont les surfaces planes étaient verticales, tout en haut et sur le bord.

Température des électrodes. — Les tensions d’entretien semblent très sensibles aux variations locales de température de la région intéressée par la décharge. Au contraire la tension de décharge disruptive ne l’a pas été beaucoup ; il est vrai que le temps d’arrêt d’une décharge à la suivante doit être suffisant pour permettre une uniformisation presque complète de la température et les élévations moyennes de température étaient inférieures à 10°.


RAYONS X. — Formule générale pour les sauts d’absorption. Note de M. V. Posejpal, présentée par M. A. Cotton.

On a des raisons de croire que les photons ne pénètrent dans l’intérieur des atomes qu’au niveau d’énergie correspondant à leur quantum hν, où ils éprouvent, dans l’absence des électrons, une diffusion cohérente, comme je l’ai montré dans une Conférence faite le 13 mai 1932 devant la Société française de Physique. Du point de vue du principe de l’action et de la