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A l’aide d’un système de poulies entraînées par un petit moteur, nous avons réalisé un montage analogue à celui utilisé dans l’industrie pour faire défiler le film à une vitesse constante devant une source radioactive. La vitesse minimum a été réglée à 6, 6 cm/s, ce qui correspond aux vitesses couramment adoptées dans l’industrie photographique : de 4 à 10 m/mn.


IMAGE A INSERER


Nous avons utilisé deux émetteurs de rayons β purs, le (204)Tl et le (90)Sr d’énergie maximum différente, chacun d’eux d’intensité égale à 5 mc. Chaque source était déposée sur un support en laiton de 7 cm de diamètre. La distance entre l’émetteur et le film a été maintenue à 2, 5 cm. Deux séries de films ont été étudiées : l’une dite « Panchro Studio », dont la sensibilité est de 33 degrés Scheiner environ ; l’autre dite « Radio normal », beaucoup plus sensible à l’action des électrons.

Pour chaque pose, nous avons déterminé au centre du film une zone témoin définie par une pastille de Pb qui arrêtait complètement les particules β. Après développement, nous avons enregistré les densités optiques par rapport à celle de la zone témoin à l’aide d’un microphotomètre.

Pour la série des films « Panchro Studio », les courbes d’enregistrement montrent qu’aucune modification apparente n’est produite par l’action de l’une ou l’autre source, dans les conditions définies ci-dessus. Par contre, les films « Radio normal » dont la richesse en grains de bromure d’argent est beaucoup plus grande, ont été légèrement impressionnés.