pas s’accorder ce qui est défendu, il faut savoir se refuser souvent et très souvent ce qui est permis.
Voilà le grand mot et le moins entendu peut-être de l’éducation que chacun se doit à soi-même. Dieu veuille que vous l’entendiez.
Je vous en conjure, sachez aussi être fort contre le respect humain. Et vous pouvez m’en croire, ce n’est pas très difficile. Dites-moi, si quelqu’un voulait vous faire rougir de votre nationalité, vous ririez de mépris, n’est-ce pas ?
Certes, j’admire et j’honore la fierté nationale, mais au-dessus je mets la fierté de la foi. Sachez-le bien, la foi est la plus grande des forces morales. Vivifiez-la donc par la pratique de tout ce qu’elle commande, et développez-la par l’étude sérieuse. J’ai connu des hommes qui disaient n’avoir pas besoin de religion, que l’honneur était leur dieu, mais il est avec l’honneur, celui-là, du moins, bien des compromis, et si vous n’aviez pas d’autre culte, très certainement, vous n’auriez pas ma fille.
Mon cher Maurice, il est aussi d’une sou-