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— Malgré cela, il faut tâcher de vivre… sauver tout ce qui peut être sauvé !
— Nous sommes absolument ruinés. Quand le gouvernement français soldera-t-il les lettres de change ?[1] Il faut du temps pour qu’un Canadien soit en état de faire vivre sa famille convenablement.
— Soyons catholiques et Français d’abord, et laissons le reste à Dieu.
— D’après vous, ma cousine, je devrais vouer ma fille aux privations et aux labeurs, quand il ne tient qu’à elle de s’assurer une vie facile, très douce même.
— Nos ancêtres aussi ont connu des jours terribles. Ils ont su les traverser. Et Guillemette, comment a-t-elle pris la proposition ?
- ↑ Ces lettres de change ne furent jamais soldées. Le roi de France, dit Monsieur Salone, fit aux Canadiens, qui avaient tant souffert pour lui, les adieux d’un banqueroutier.