Page:Conan Doyle - The Case book of Sherlock Holmes, 1927.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Au cours des premières années du siècle, il était devenu un assistant précieux. Johnson, je suis désolé d’avoir à le dire, s’était d’abord fait un nom en tant que dangereux criminel, et il avait purgé deux peines à Parkhurst. Il s’était finalement repenti et allié à Holmes, lui servant d’agent au sein du gigantesque milieu criminel londonien, et obtenant des informations qui se sont souvent révélées de toute première importance. Si Johnson avait été une taupe de la police, il aurait été rapidement repéré, mais dans la mesure où il s’occupait de cas qui n’arrivaient jamais jusqu’aux tribunaux, ses activités ne furent jamais remarquées de ses compagnons. Bénéficiant de l’aura de deux condamnations, il avait ses entrées dans chaque night-club, chaque refuge et chaque lieu de paris de la ville, et son sens de l’observation allié à un cerveau éveillé en avait fait un agent idéal quand il s’agissait de recueillir des informations. C’est vers lui que Sherlock Holmes se proposait de se tourner.

Il ne m’était pas possible de suivre dans l’immédiat les démarches de mon ami, car j’avais quelques pressantes affaires professionnelles, mais je le rencontrais de nouveau ce soir chez Simpson’s, où il me parla de ce qui s’était passé, assis à une petite table devant la fenêtre de devant, en regardant le flot des gens sur le Strand.

« Johnson est en chasse, » dit-il. « Il pourra peut-être dénicher les secrets de cet homme dans la fange la plus putride du monde criminel, car c’est là, parmi les noires racines du crime, que nous devons les chercher. »

« Mais si la demoiselle ne peut accepter ce qui est déjà connu, comment une nouvelle découverte pourrait la détourner de son but ? »

« Qui sait, Watson ? Le cœur et l’esprit