Page:Conan Doyle - The Case book of Sherlock Holmes, 1927.djvu/19

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« Je suis désolé, » dit Holmes. « J’ai l’habitude d’un mystère à l’un des bouts de mes cas, mais l’avoir aux deux extrémités est trop déroutant. Je crains de devoir décliner votre cas, Sir James. »

Notre visiteur en fut profondément troublé. Son visage large et sensible s’était assombri sous le coup de l’émotion et de la déception. « Vous ne réalisez pas entièrement les conséquences de votre inaction, M. Holmes, » dit-il. « Vous me confrontez à un dilemme des plus sérieux, car je suis certain que vous seriez fier d’accepter ce cas si je pouvais vous en exposer les détails, mais une promesse m’interdit de les révéler. Puis-je au moins vous en dire ce qui m’est permis ? »

« Mais je vous en prie, tant qu’il est entendu que je ne m’engage à rien. »

« C’est entendu. Pour commencer, vous avez sans doute déjà entendu parler du Général de Merville ? »

« De Merville, qui s’est illustré à la passe de Khyber ? Oui, j’en ai entendu parler. »

« Il a une fille, Violet de Merville, jeune, riche, belle et accomplie, une femme exceptionnelle à tout point de vue. C’est cette enfant, cette adorable et innocente jeune femme, que nous nous efforçons de sauver des griffes d’un filou. »

« Donc le baron Gruner a un moyen de pression sur elle ? »

« La plus puissante emprise qui soit pour une femme – l’emprise de l’amour. L’individu est, comme vous l’avez peut-être entendu dire, très bel homme, de la plus séduisante façon. Il possède une voix de velours et cet air mystérieux et romantique qui signifie tant pour une femme.