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Page:Condillac - Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre, 1776.djvu/400

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par cette voie, et elles sont nécessairement bornées.
Tout concourt donc chez les peuples que nous avons supposés, à mettre des bornes à la fortune des particuliers ; il semble qu’ils ne doivent pas connoître la passion de l’argent. Chez eux chacun a le nécessaire : un grand nombre vit dans l’aisance : peu sont riches ; personne n’est opulent. C’est ce que doit naturellement produire la liberté du commerce, lorsqu’elle met chaque chose à son vrai prix, et qu’elle proportionne les salaires au prix des subsistances.


Les arts multiplient les choses de seconde nécessité, ils les perfectionnent ; et à proportion de leurs progrès, ils mettent