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Page:Condillac - Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre, 1776.djvu/440

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tout seul : enfin, elles portent coup au commerce, parce qu’en faisant tout renchérir, elles diminuent la consommation, et conséquemment la production, la cultivation et la population. Peut-on réfléchir sur ces abus, et ne pas reconnoître combien ils sont contraires au bien public ?


Les privilèges, accordés aux maîtrises et aux communautés, sont des droits iniques, qui ne paroissent dans l’ordre, que parce que nous les trouvons établis. Il est vrai que la concurrence d’un grand nombre d’artisans et de marchands met des bornes au bénéfice que les maîtrises et les communautés pourroient tirer du monopole. Mais il n’en est pas moins vrai,