Page:Condillac - Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre, 1776.djvu/598

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multipliés, le dernier terme des spéculations de commerce, de finance et de politique.


Nous avons vu comment les richesses, lorsque le commerce jouit d’une liberté entière et permanente, se répandent par-tout. Elles se versent continuellement d’une province dans une autre. L’agriculture est florissante : on cultive les arts jusques dans les hameaux : chaque citoyen trouve l’aisance dans un travail à son choix : tout est mis en valeur ; et on ne voit point de ces fortunes disproportionnées qui amènent le luxe et la misère.

Tout change à mesure que différentes causes portent atteinte à la liberté du commerce. Nous avons parcouru ces causes, ce sont les guerres, les