Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome II.djvu/92

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découvrir ſur leur ſurface. L’ouie, l’odorat & le toucher en ſont, par conſéquent, moins exercés. Peu à peu devenus plus pareſſeux, ils ceſſent d’obſerver dans les corps toutes les différences qu’ils y démêloient auparavant ; & ils perdent de leur fineſſe, à proportion que la vue acquiert plus de ſagacité.

Chapitre 4