rales encore peu connues ; une analyse de la zéolithe, imprimée parmi les mémoires des savants
étrangers, a été le premier essai de ce travail.
M. Bucquet a donné depuis à l’Académie un mémoire
sur la pierre appelée Trapp, et sarcelle à qui
sa configuration singulière a fait donner le nom de
Pierre-de-croix ; il s’était proposé pour but, dans ce travail, de s’éclairer sur les principes de ces substances, de remonter par là, s’il était possible, jusqu’à leur origine ; de s’assurer si les différences extérieures qu’on aperçoit entre elles naissent des
circonstances de leur formation, ou de la proportion
différente que leurs principes ont entre eux, ou
enfin de la différence essentielle de ces principes.
En effet, nous sommes bien loin d’avoir réduit à un
petit nombre d’éléments les principes de tous les
corps ; les chimistes en ont découvert dans ces derniers
temps plusieurs aussi indestructibles, aussi
difficiles à décomposer ou à convertir l’un dans l’autre,
que les substances les plus anciennement honorées
du nom d’éléments. Comme il est important,
dans ces expériences, de connaître l’origine des matières
qu’on soumet à l’analyse, on est obligé d’indiquer
le cabinet d’où elles ont été tirées. Ainsi
M. Bucquet ne pouvait se dispenser d’annoncer, dans
son mémoire, que celles qu’il avait traitées venaient
de la collection de M. le duc de la Rochefoucault,
qui partageait avec lui le travail immense de ces
analyses, et qui, aussi modeste qu’éclairé, aussi éloigné
de s’enorgueillir de ses lumières que des vertus
qu’il a héritées de ses aïeux, ou des titres qu’ils lui
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ÉLOGE M. BUCQUET.