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Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 4.djvu/205

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ADÉLAIDE DU GUESCLIN.


pièce, ne voulut point la donner au public, et fit Sémirarmis.

Nous donnons Éryphile d’après un manuscrit trouvé dans les papiers de M. de Voltaire. Il ne peut y avoir d’autres variantes dans cette tragédie, que les changements faits par l’auteur entre les représentations. Nous en avons rassemblé les principales, d’après les copies les plus correctes.

On a indiqué par des astérisques les vers d'Éryphile que M. de Voltaire a placés dans d’autres tragédies.

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ADÉLAIDE DU GUESCLIN.


Cette pièce fut jouée en 1734, sans aucun succès. M. de Voltaire la fit reparaître au théâtre en 1702, sous le nom du Duc de Foix, avec des changements. Elle réussit alors ; et c’est sous ce titre qu’elle a été d’abord insérée dans l’édition des Œuvres de l’auteur, avec la Préface suivante :

« Le fond de cette tragédie n’est point une fiction. Un duc de Bretagne, en 1387, commanda au seigneur de Bavalan d’assassiner le connétable de Clisson : Bavalan, le lendemain, dit au duc qu’il avait obéi. Le duc alors, voyant toute l’horreur de son crime, et en redoutant les suites funestes, s’abandonna au plus sombre désespoir. Bavalan le laissa quelque temps sentir sa faute, et se livrer au repentir : enfin, il lui apprit qu’il l’avait aimé assez pour désobéir à ses ordres, etc.