ne peuvent plus être comptées parmi les productions
des arts, que comme des monuments du génie brut
de leurs auteurs et de la barbarie des siècles qui les
ont produites.
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Celte tragédie parut imprimée en 1763. Elle fut jouée à Ferney, et sur le théâtre de l’électeur palatin. M. de Voltaire, alors âgé de soixante-neuf ans, la composa en six joints.
« C’est l’ouvrage de six jours, » écrivait-il à un philosophe illustre, dont il voulait savoir l’opinion sur cette pièce. « L’auteur n’aurait pas dû se reposer le septième, » lui répondit son ami. « Aussi s’est-il repenti de son ouvrage, » répliqua M. de Voltaire ; et quelque temps après il renvoya la pièce avec beaucoup de corrections.
Olimpie a été traduite en italien, et jouée à Venise sur le théâtre de Sansalvore, avec un grand succès.
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Cette pièce, jouée en 1764, fut imprimée à Paris eu 1766. « L’auteur, » disait M. de Voltaire dans un avertissement, «n’avait composé cet ouvrage que pour avoir occasion de développer, dans des notes, les caractères des principaux Romains au temps du