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L’os ilion a trois parties, des flancs, de la hanche et du pénil[1].

La cuisse n’a qu’un seul os, le grand troquanter ; la jambe en a deux : le péronné et le tibia, la rotule. Le pied a trois parties, savoir le pédion, le métapédion et les orteils ; sept os au pédion, cinq au métapédion et quatorze aux orteils.

La première partie du bras n’a qu’un os : l’humérus, la seconde de deux os, le coude et le rayon. La main se sépare en trois, le carpe, métacarpe cl doigts. Les os du carpe sont huit, quatre au méta- carpe et quinze pour les doigts.

Voici donc la composition des os du squelette ; voyons les ligaments.

Ce qu’on appelle épiphise est une partie ajoutée sous l’os, comme s’il avait été trop court. Ce qu’on appelle apophise, ce sont les parties des os qui sortent en dehors et qui font des bosses ou des pointes en dehors. Telles apophises servent de défense aux principales parties des os ; même c’est en cet endroit que s’attachent les tendons et les muscles.

  1. Le manuscrit est couvert de ratures qui constituent autant de corrections postérieures à 1672. Quand on voulut relire le discours à l’Académie, il est probable que le secrétaire, afin de n’avoir pas à le recopier, fit sur le texte primitif les corrections qu’il jugea utiles, ou peut-être qu’ordonna la Compagnie. Je m’en suis tenu à la version du XVIIe siècle, plus simple et plus naïve. J’ai même conservé l’orthographe exacte des mots techniques, ainsi que les incorrections grammaticales parfois invraisemblables.