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Page:Congres francais et international du droit des femmes.djvu/293

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Lamartine, épris d’un poème,
Pourra chanter comme autrefois,
Elvire sera belle, même
Quand elle aura conquis ses droits.
Et qu’importe qu’on lui rappelle
L’outrage qui planait sur elle,
L’essor inconstant de ses vœux,
Pourvu qu’elle soit Marianne,
Debout dans l’aube diaphane,
Avec des fleurs dans les cheveux !


Ces magnifiques vers dits d’une voix vibrante et sonore excitent l’enthousiasme de tous les convives, un tonnerre de bravos salue leur auteur ; tous se lèvent et vont le féliciter. La présidente remercie particulièrement le poète d’avoir bien voulu les lui dédier.

Alors on passe dans d’autres salons où le café est élégamment servi. La satisfaction est peinte sur tous les visages. Les conversations s’engagent sur le ton de la plus exquise courtoisie, les délégués étrangers sont l’objet de tous les égards ; enfin à minuit, on se sépare en se disant au revoir.