Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/102

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sérieuse d’argumentation. Ils déplacent la question du simple domaine de la politique et de la moralité humaines, pour la transporter dans des régions où elle devient complétement insoluble. Et il faut au moraliste, comme à l’homme d’État, un terrain plus accessible et des arguments plus réels que ceux proposés par ces messieurs. Qui pourra juger en dernier ressort si leur tutelle a véritablement la sanction de Dieu ? Rien, je le répète, n’indique une telle mission, et sa concordance évidente avec nos désirs, nos sentiments et nos intérêts supposés, aurait dû nous faire rougir de la mettre en avant. Je n’en dirai pas plus sur ce sujet, car je souhaite surtout de n’irriter personne.