Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/142

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décision, et à vouloir régler notre conduite future sur des éventualités incertaines. Depuis un siècle que les Indiens sont en contact avec nous, ils ont beaucoup appris ; et nous pourrions, en nous retirant, les aider dans les difficultés du moment, et diminuer les maux qui résulteraient pour eux d’un pareil changement. Mais nous ne pouvons poser en principe que nous envahirons chaque fois que surgira un mauvais gouvernement. Ils sont nombreux les cas dans lesquels nous nous sommes abstenus d’une pareille intervention.

En réalité, le principal obstacle à l’abandon de l’Inde résulte de l’opinion mal établie des avantages que l’on croit attachés à sa possession, ainsi que du sentiment d’orgueil national