Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/155

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

relations de la vie, elles ont, comme mères, comme épouses, comme sœurs et comme filles, de fréquentes occasions d’exercer une action modératrice sur les jugements plus égoïstes et plus froids de fils, de leurs époux, de leurs frères et de leurs pères. Il est bien temps que ce pouvoir modérateur surgisse.

C’est pourquoi je dis aux femmes d’Angleterre : Cette question est une de celles où vous devez faire entendre votre voix. Écartez les sophismes de l’intérêt et de la passion, et faites appels de plus nobles sentiments. Vous écoutez avec horreur le récit des outrages. Vous consentiriez, quoiqu’en fermant les yeux, à ce qu’on infligeât un juste châtiment. Mais vous ne sauriez vous associer au cri de vengeance ! Vous