Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/176

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que je dois parler librement de notre classe gouvernante. Les vérités que j’ai à dire ne sont pas seulement critiques, on doit les regarder comme des avertissements consciencieux. Je considère les classes dirigeantes comme complétement démoralisées par une fausse politique, et perverties par un trop long abus du pouvoir. Vous devez les rappeler à un meilleur esprit, et exercer envers eux votre influence morale. Il est temps de montrer combien votre jugement diffère du leur, et vous devez leur imposer un changement complet de politique. Qu’ils concentrent sur le question sociale l’énergie qu’ils dissipent en déshonorantes querelles avec la Chine, ou en mauvaise administration aux Indes. La manifestation opportune de votre opinion, et l’énergique emploi de votre influence