Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/31

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contre l’oppression. Cette noble conduite, trop peu efficace du reste, tient non pas à la nature de la doctrine, mais à l’existence d’un pouvoir spirituel distinct du pouvoir temporel, et organe nécessaire de la prépondérance de la morale sur la politique ; du moins tant que le clergé conserve une digne indépendance.

Ainsi donc, en résumé, le catholicisme, et en général toute doctrine théologique quelconque, ne peut concevoir ni diriger, l’action de l’Occident sur le reste de la terre. Aussi laisse-t-il se développer librement une activité désordonnée, qu’il ne peut ni éclairer ni conduire.

Mais ce sont, la conduite et les doctrines du parti progressiste, ou qui du moins l’est d’intention sinon de fait, qui méritent toute notre attention.

Les sympathies des progressistes, et surtout de nos lettrés soi-disant libéraux, ont été immédiates en faveur de l’Angleterre.

La thèse générale mise en avant a été celle-ci :