Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

moyens nous avions conquis cet empire, et il n’y avait aucune apparence que sa possession fût mise de sitôt en question. Des actes récents d’agrandissement arbitraire avaient même semblé rencontrer une entière soumission. Et il ne pouvait venir à la pensée d’un observateur éloigné, que la question de l’Inde allait être prochainement agitée.

À voir les choses de loin, on pouvait être convaincu, comme je l’étais, que nous n’étions aucunement justifiables de garder notre empire d’Orient. On pouvait même conclure, d’après les principes courants, que cette domination manquant de légitimité, manquait par conséquent de bases et était à tout moment susceptible d’être attaquée. Mais il était géné-