Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/90

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de droit commun de recourir au jugement d’un tiers, afin que le plus fort ne se trouve pas en même temps juge et partie. Je crois que ce principe garde toute sa valeur, quand il s’agit de différents entre nations, et que rien ne peut mieux nous éclairer dans cette question.

Ceci m’amène naturellement au principal objet de mon travail, et je passe à l’énoncé de la politique que, selon moi, l’Angleterre doit se faire un devoir d’adopter envers l’Inde. Elle est très-simple ; elle consiste à nous retirer sitôt que nous aurons fait les dispositions nécessaires pour sauvegarder la vie et la propriété des Européens, et assurer, par un ensemble de mesures efficaces, l’indépendance et le bon gouvernement de ce pays.