Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/92

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l’occident, et d’être, par cela même, investis d’un caractère de protectorat. Réclamons-nous de ce titre au moment de notre retraite ; et obtenons, comme cela est facile, de toutes les grandes puissances européennes, que l’empire par nous abandonné ne soit considéré d’aucune d’elles comme un champ ouvert à leur ambition, et qu’aucune puissance étrangère au système européen ne puisse s’y arroger un droit auquel nous renonçons nous-mêmes.

Cela posé, il serait convenable, dans l’état actuel des choses, de nous associer quelques autres nations, pour fixer l’arrangement des relations entre l’Inde et l’Europe occidentale ; en comprenant dans celle-ci toutes les populations d’origine européenne, tant américaines