Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/96

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réfuter la rationalité, ou Ia tache plus difficile encore de prouver que l’occupation des Indes est un devoir pour l’Angleterre. Mais on a mis en avant un argument, ou mieux, une proposition, que je dois relever d’abord, bien qu’elle diffère de toutes les autres par la forme plutôt que par le fond. L’évêque d’Oxford nous annonce hardiment que « Dieu nous ayant confié l’Inde pour la tenir en son nom, nous n’avons pas le droit d’y renoncer. » À la réalité d’une telle mission ne peut être établie que par les faits historiques, mais certes ils ne sont point en sa faveur. Loin de là, et si je me plaçais pour un moment au point de vue théologique, qui est celui de mon illustre antagoniste, après un scrupuleux examen des procédés de notre conquête à son origine et dans ses envahisse-