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LE NID DE PINSONS




LES ENFANTS DOIVENT OBÉISSANCE
À LEURS PARENTS


— Pousse-toi, petit frère, disait un jeune pinson, qui commençait à avoir des plumes, mais qui n’avait pas encore quitté le nid. Je n’ai pas assez de place, nous sommes trop à l’étroit. C’est bien ennuyeux d’être ainsi serrés les uns contre les autres. Ah ! voilà maman ! Qui aura cette bonne becquée ? Un joli ver, je crois.

— Moi ! moi ! moi ! crièrent-ils tous à la fois, et six petits becs s’ouvrirent tout grands.