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avait tant d’amis dans le jardin, auxquels elle voulait faire plaisir en leur donnant du pain : de gros moutons de races étrangères, qui accouraient à sa rencontre suivis de leurs agneaux ; de petites chèvres si caressantes, des biches, des gazelles, des daims, qui la regardaient avec de beaux yeux si suppliants, puis des paons, des pintades et toutes sortes de superbes oiseaux.

Une brebis de race étrangère et son agneau.

Charles ne s’intéressait pas à ces animaux-là. Il marchait d’un air grognon, ouvrant et fermant sans cesse un petit couteau pointu qu’on lui avait donné le jour précédent. Il n’eut point de repos qu’il n’eût entraîné sa