Page:Conrad - Typhon, trad. Gide, 1918.djvu/27

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Jukes lança la nouvelle ligne de sonde sur le gaillard d’avant et bruyamment : « — Ah vous voilà, maître d’équipage, ayez bien soin qu’elle trempe jusqu’à l’extrémité. » Puis il se retourna vers son capitaine avec résolution. Mais, Mac Whirr en étendant confortablement ses coudes sur la rambarde de la passerelle continuait :

— « Parce que je suppose que ça serait interprété comme un signal de détresse ; qu’en pensez-vous ? Moi, j’imagine que l’éléphant représente quelque chose comme le Union Jack dans le pavillon… »

— Ah ! vous croyez ! » glapit Jukes, d’une telle voix que toutes les têtes sur le pont du Nan-Shan se retournèrent. Alors il poussa un soupir, puis soudain résigné :

— « Pour sûr que ça ferait un affreux spectacle. — » conclut-il débonnairement.

Plus tard, le même jour, il accosta le chef mécanicien avec un confidentiel : — « Écoutez, que je vous raconte la dernière du vieux. »

M. Salomon Rout (que l’on nommait communément Sal le Long, ou le vieux Sal, ou Père Rout) se trouvait presque