Page:Considérant - Description du phalanstère et considérations sociales sur l’architectonique.djvu/74

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CHAPITRE QUATRIÈME.

Convenances et Économies de l’Architectonique phalanstérienne.

Que d’erreurs chez ces savants qui veulent nous enseigner les routes du bien, et dont aucun n’a eu assez de génie pour reconnaître que ni le Bon, ni le Beau ne sont compatibles avec la Civilisation, et que loin de chercher à introduire le Bien dans cette société, vrai cloaque de vices, il n’est d’option sage que celle de sortir de la Civilisation pour entrer dans les voies du bien social !
Ch. Fourier.
… ? Leur as-tu dit encore que la plus haute expression artistique d’une chose correspond à son maximum d’utilité ?
Victor Labour.

§ I.

Plus les proportions se rapprochent de leur terme central et générateur, plus elles sont grandes et puissantes.
St-Martin.


Oui il faut s’arrêter :

Car aujourd’hui que l’on prodigue le nom de poésie d’autant plus que l’on comprend moins la chose ; aujourd’hui qu’on trempe ce nom dans toutes scènes domestiques, dans de ridicules péripéties bourgeoises, dans des intrigues d’alcôve civilisée, dans les ruisseaux des rues, dans toute puérilité et toute fange ; aujourd’hui que la poésie sociale, la grande poésie humanitaire effarouche et fait fuir notre littérature chiffonnée, nos peintres de mœurs et de vie privée, nos poètes pleureurs, nos laquistes lamentables : aujourd’hui, il semble en vérité qu’on ne puisse faire de la poésie qu’avec des gonflements d’amour engorgé ou de la vapeur et des fluides