Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/87

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Les deux premiers Partis se combattent violemment sur le terrain de la Politique et du Pouvoir, le Parti du Mouvement est agresseur.

Le troisième Parti condamne l’agression, invoque la trêve entre les deux Partis hostiles, et cherche à s’établir sur le terrain du Progrès pacifique dont il ne connaît pas les conditions fondamentales.

Quant à l’École sociétaire, elle s’établit avec autorité sur le terrain de la Réforme sociale, au nom de la Stabilité et du Progrès dont elle fait connaître les conditions réelles. L’École sociétaire occupe donc, par rapport aux trois Partis existants au dessous d’elles, une position très-déterminée : sa tâche consiste à développer le sentiment du Progrès chez les hommes de la Conservation, le sentiment de la Stabilité chez les hommes du Mouvement, et à faire connaître aux hommes de ces deux catégories, ainsi qu’à ceux du Parti social, les Conditions positives de la Stabilité et du Progrès.

L’ignorance de ces conditions est la cause fondamentale de l’Hostilité des deux premiers Partis ; cette importante proposition est facile à démontrer.

Ne tombe-t-il pas sous le sens, en effet, que les Conservateurs les plus étroits eux-mêmes ne sauraient être les ennemis du Progrès réel, c’est-à-dire les ennemis des Améliorations sociales pacifiques qui seraient favorables aux Intérêts de toutes les classes et qui assureraient la Stabilité de la Société ? Et n’est-il pas évident au même