Page:Constant - Œuvres politiques, 1874.djvu/100

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mettant le crime sans nécessité et sans intérêt. Le premier point de vue nous donne de grandes leçons pour l’avenir ; le second transforme l’histoire en une étude stérile de phénomènes isolés, en une énumération d’effets sans causes[1].


  1. Les événements du premier empire ont donné complètement raison à Benjamin Constant ; et ses théories politiques ont reçu du second empire une confirmation non moins éclatante. C’est le propre, en effet, des esprits supérieurs de ramener le mouvement de l’histoire à des principes généraux qui le vérifient à travers toutes les vicissitudes.
    (Note de l’éditeur.)