Page:Constant - Le Cahier rouge, éd. Constant de Rebecque.djvu/144

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.

janvier, ses lettres sont datées successivement de Melun, Lausanne, Nyon, Bâle, Strasbourg, Francfort, Cassel, et enfin depuis la fin d’août du château du Hardenberg où il fit un séjour assez prolongé avec sa femme dans la famille de celle-ci. Il est possible qu’il ait employé les loisirs de cette villégiature pour rédiger ces notes devant servir à sa Biographie.

Il y a lieu de supposer que c’est le « Cahier Rouge » dont Benjamin Constant fit présent à son secrétaire peu de jours avant sa mort, ne pouvant autrement rémunérer ses services. Les traces de ce journal qui devait servir à la rédaction de ses Mémoires, et dont font mention Loève Veimars et Sainte-Beuve, se sont perdues; il est probable qu’il ait été racheté par M. Auguste de Constant d’Hermenches.

Le fils de ce dernier, M. Adrien de Constant, qui transcrivit en lettres latines le Journal intime écrit en caractères grecs, et qui y pratiqua les coupures nécessaires à sa publication, fait mention dans une notice sur Benjamin Constant, d’un autre journal rédigé par lui dans sa jeunesse. Il y serait question des débuts de son intimité avec madame de Staël, et ce diarium