portier me conseilla de me rendre à un autre temple, appelé Pa-ta-tchou, où l’on n’aurait pas les mêmes raisons de refuser à me loger.
Je remontai à cheval, pour aller au-devant des voitures que j’avais précédées, et les faire changer d’itinéraire ; mais elles avaient pris une autre route, et j’arrivai à Lo-kou-kiao sans les avoir rencontrées. Je leur fis dire de se rendre à Pa-ta-tchou, où je les rejoignis sans autre contre-temps.
Ce temple, comme son nom le signifie, est formé par la réunion de huit pagodes, échelonnées le long d’une gorge, dans la montagne. Chacune d’elles présente le même encombrement de terrasses, de petits bassins, de pots de fleurs, de grands vases remplis de nénufars, etc.
Les Chinois n’ont pas de maisons de campagne ; mais ils viennent séjourner un certain temps dans des pagodes, qui offrent tout le pittoresque et, au point de vue chinois, tout le confortable et l’élégance désirables. On y trouve de l’ombrage, des eaux jaillissantes, de magnifiques monuments en marbre blanc, et un Européen peut même y chasser le faisan, que dédaignent les indigènes. Chacune des pagodes de Pa-ta-