Page:Contes allemands du temps passé (1869).djvu/54

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Puis, étant sorti de la caverne, il se mit à marcher dans la forêt, se disant :

« Comment vais-je trouver un cheval ? »

Comme il cheminait de la sorte, absorbé dans ses idées, il rencontra une petite chatte tigrée qui lui dit :

« Hans, où vas-tu ?

— Ah ! tu ne peux m’aider !

— Je sais ce que tu cherches, répondit la chatte ; tu veux avoir un beau cheval. Viens avec moi, et sois mon valet fidèle pendant sept ans : je te donnerai un cheval plus beau que tu n’en as jamais vu de ta vie. »

Et elle l’emmena dans son petit château enchanté, où elle n’avait que de petites chattes pour servàntes, sautant vite dans les escaliers, toujours lestes et joyeuses. Le soir, lorsqu’ils prirent place à table, deux chattes leur firent de la musique, l’une jouant de la basse, l’autre de la trompette en soufflant tant qu’elle pouvait.

Lorsqu’ils eurent dîné, on ôta la table, et la petite chatte dit :

« Viens, Hans, viens danser avec moi.

— Non dit-il, je ne danserai pas avec une chatte, je n’ai jamais fait cela.

— Alors, allez le coucher, » dit-elle aux chattes.

L’une d’elles le conduisit dans sa chambre à coucher, une autre lui ôta ses souliers, une troisième ses bas, et enfin lui souffla sa bougie.

Le lendemain, elles revinrent et l’aidèrent à sortir du lit, lui remirent ses bas et ses jarretières ; et tandis que l’une cherchait ses souliers, l’autre le débarbouillait et l’essuyait avec sa queue.

« C’est bien doux ! » murmurait Hans.

Mais il lui fallut aussi servir les chattes tous les jours. Il coupait le bois avec une hache d’argent, les coins et la scie étaient en argent, et le maillet en cuivre. Il travaillait