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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome premier.djvu/100

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Cette pensée la pénètre de honte et de regrets, et aussitôt elle rentre dans le pavillon.

Nos fripons prenant à l’écart Tchou-Youan, « Que vous en semble, seigneur, lui dirent-ils ; votre excellence trouve-t-elle que nous lui en ayons imposé ? »

— « Non assurément, répondit Tchou-Youan en faisant un mouvement de tête et laissant échapper un léger sourire. Venez à mon hôtel, nous conviendrons du prix et nous choisirons le jour où je dois offrir les présens de noce. » Il dit et prend congé d’eux.

Ceux-ci le suivent de près, le rejoignent bientôt et fixent la somme à cent onces d’argent[1].

Tchou-youan, qui avait appris que la capitale était remplie de fripons de tou-

  1. 750 fr. environ.