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Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome premier.djvu/113

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en sont profonds et ne donnent point sur la rue. Allons y passer une nuit, demain nous choisirons un autre domicile ; et ensuite nous nous éloignerons. Quels malheurs pourront alors nous atteindre ? »

Aussitôt il ouvre la porte, appelle sans bruit un domestique et lui ordonne de prendre à la main une lanterne et de les conduire tous deux à l’hôtel de son compagnon d’étude. Celui-ci, le voyant venir si tard et avec une femme d’une beauté accomplie, soupçonna quelque mystère caché et lui en témoigna son extrême surprise.

Tchou-youan lui raconta la chose en détail. Alors son ami leur céda le pavillon intérieur, et alla passer la nuit dans celui qui était situé en devant de la maison. Ensuite il ordonna à ses domestiques d’aller chercher tous les bagages et les effets de ses nouveaux