Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome second.djvu/101

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me sauve du naufrage. Ce bonheur inespéré n’est-il pas un bienfait du ciel ? mais mon frère, croyez-moi, il n’y a point de tems à perdre, hâtez-vous de vous rendre à la maison pour calmer ma belle sœur. Le moindre délai peut causer des malheurs sans remède.

Liu-iu, consterné de ce récit, fait venir le maître de la barque ; et, quoiqu’il fût fort tard, il lui ordonna de mettre à la voile et de naviguer toute la nuit.