Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/148

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

était juste que celui qui avait composé pour elle eût la récompense.

Peu de temps après, Tsi-tsin fut élevé à un plus haut rang littéraire. Cette décision donna tant de célébrité au nom du juge, qu’elle parvint enfin à la cour ; l’empereur l’appela à Péking, et lui confia un emploi dans le tribunal de la guerre. Tsi-tsin fut promu à une place dans le collège des lettrés et continua de vivre avec son ami le juge, sur le pied de père et de fils. Ainsi se trouva vérifiée l’ancienne maxime qui dit qu’il n’y a que les gens de mérite qui puissent distinguer le mérite.