Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/199

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Qu’ai-je gagné par tant de témoignages de la plus tendre amitié ?
Un inconnu n’a eu qu’à paraître, j’ai été aussitôt oublié.
On est venu m’assaillir dans le cercueil à grands coups de hache :
C’est un empressement bien plus grand que celui de sécher le tombeau avec l’éventail.


Après quoi Tchouang-tseu dit à la dame : « Regarde ces deux hommes qui sont derrière toi », et il les montrait du doigt. Elle se tourne, et aperçoit Wang-sun et son vieux domestique, qui étaient près d’entrer dans la maison. Ce fut pour elle un nouveau sujet de frayeur. Ayant tourné une seconde fois la tête, elle s’aperçut qu’ils avaient disparu.

Enfin cette malheureuse, au désespoir de voir ses intrigues découvertes, et ne pouvant plus survivre à sa honte, se retire à l’écart. Là elle dénoue sa ceinture de soie, et se pend à une poutre. Fin déplorable, où conduit d’or-