Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome troisieme.djvu/38

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il n’en recevait que dédain et mépris, il en gémit au fond de l’ame. Cependant, comme il ne pouvait pas vendre sa maison à d’autres, il jugea qu’il valait mieux ne pas se quereller avec eux.

Tous ceux qui étaient présens conseillèrent à Yo-tchouan de ne pas être si difficile. Le prix qu’on lui demandait n’était pas trop élevé, et dût-il même mettre la maison en pièces pour la rebâtir après, il y trouverait encore son compte. Yo-tchouan et son fils se mirent donc à louer et à blâmer tour-à-tour, jusqu’à ce qu’ils eussent enfin obtenu une réduction excessive ; de manière qu’ils payèrent tout au plus le cinquième de la valeur de leur acquisition.

Iu-sou-chin fut forcé d’en passer par où ils voulurent, et comme vendeur obligé, il fallut qu’il se soumît à tout. Les appartemens de réception, les pa-